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Aïtmatov Tchinguiz, Adieu Goulsary (Roman R-8 AI 920 a – 47.629)

 

Goulsary, le prodigieux coursier, le fidèle destrier, le vainqueur au bouzkachi (sport équestre), est le plus convoité des chevaux… Lorsque, des années après la gloire, son cavalier le retrouve, il a vieilli. Qu’importe, ils vont une dernière fois parcourir ensemble la steppe, l’occasion pour le cavalier de se remémorer leur histoire commune : un destin unique d’aventures fougueuses, de chevauchées à travers les monts Célestes, une trajectoire aussi extraordinaire qu’impossible dans un Kirghizistan soviétisé. Il se souvient des nuits sous la yourte et des amours au village, du savoir des nomades et de la garde des troupeaux. Mais à mesure que les épisodes défilent, les désillusions s'accumulent : la guerre qui a pris tant d'hommes, l'absurdité de la collectivisation et, symbole de l'avenir improbable, l'agnelage désastreux en raison des pénuries au kolkhoze... Et lorsque le Goulsary (bouton d’or) s’éteint, il emporte l’âme de son cavalier et de son peuple.

 

Adieu Goulsary de Tchinguiz Aïtmatov, écrivain kirghize, a été publié pour la première fois en 1968.

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