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Cojean Annick, Nous y étions (Document 94.053 COJ n – 47.839)

 

Ils avaient 20 ans ou presque, le 6 juin 1944. Ils arrivaient d'Amérique, d'Angleterre et d'ailleurs, pour participer à la plus grande opération militaire de tous les temps. Cinquante ans plus tard, dix-huit d’entre eux racontent, heure par heure, ce jour demeuré le plus long et le plus important de leur vie. Ils décrivent la peur, la mer rouge de sang, la plage jonchée de cadavres, les parachutistes criblés de balles avant d'atteindre le sol. Ils évoquent l'exploit des Rangers de la pointe du Hoc, l'âpreté des combats dans le bocage, la panique des soldats allemands et aussi la rage de vaincre. Car cette guerre, pensaient-ils, était juste : ils combattaient pour la liberté.
Ainsi s'esquisse la chronologie implacable du D-Day, de 0h10, quand le planeur de Wally Parr descend sur Pegasus Bridge, jusqu'à la tombée de la nuit, quand un jeune correspondant de guerre canadien écrit sa première dépêche.

 

Annick Cojean est grand reporter au Monde et lauréate du prix Albert-Londres.

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