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Berest Anne, Finistère (Roman R-4 BE 547 f – 48.482)

 

Après un roman dédié à sa famille maternelle, La carte postale, Anne Berest poursuit, avec Finistère, son exploration des transmissions invisibles et ses interrogations autour de la trans-généalogie. De quoi hérite-t-on ?

A partir des cahiers de son arrière-grand-père et des souvenirs de son père, l’auteure découvre une lignée d’hommes ayant déjoué les attentes de leurs aînés pour suivre leur propre voie. Vers 1900, son arrière-grand-père Eugène initie une coopérative agricole pour améliorer les conditions de travail des paysans. Son grand-père préfère, aux luttes agricoles, l’apprentissage du grec, s’impose dans un lycée parisien et s’oppose à l’occupant. Quant à son père, Pierre, passionné de mathématiques, il anime la mobilisation estudiantine avant de s’engager en 1968 auprès des trotskistes – il a 18 ans – avant d’être chercheur à Polytechnique. Comme ses ancêtres, l’auteure a choisi sa propre voie : l’écriture.

Ce roman est aussi une quête de l’amour paternelle, de ce père taiseux et méconnu.

 

Anne Berest, écrivaine française, est l’auteure de La carte postale.

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