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Damas Geneviève, Strange (Roman R-4 DA 313 s – 47.459)

 

Il est des choses que l’on écrit parce qu’on n’a pas pu les dire. Nora envoie une longue lettre à son père, qui vit dans une autre ville.

Ma vie n’est pas exactement comme je te l’ai racontée. L’enfant que connaît ce père était un «  il  ». Il se prénommait Raphaël. Tout ce qu’il ignore depuis l’enfance, depuis la mort de la mère, le voici : les déguisements que portait le petit garçon, les princesses qu’il dessinait, les brutalités subies dans la cour du collège, les mensonges, la douleur, et puis, un jour, une lumière : le chant. Le départ. Et ce que Nora est devenue, sa nouvelle vie.

Loin d’être une lettre d’amertume ou de règlement de comptes, la lettre de Nora est une lettre d’amour. Lettre d’amour à un père, dans l’espoir qu’il comprendra. Lettre pour s’aimer enfin soi-même aussi.
 

Geneviève Damas, comédienne, dramaturge et écrivaine belge (Bluebird, Patricia, Jacky) décrit dans Strange le voyage ardu du il au elle.

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