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Forest Philippe, Pi YING XI, théâtre d’ombres (Roman R-4 FO 494 p – 46.650)

Dans un restaurant chinois de Paris, le narrateur découvre dans une fortune cookie un étrange message, un appel à l’aide d’une jeune femme prisonnière, un prétexte pour évoquer la Chine, lieu de dépaysement, d’étrangeté absolue où il séjourna à plusieurs reprises et qu’il avoue, comme d’autres écrivains qui l’ont aussi parcourue, Claudel, Barthes, Leys, ne pas connaître ni comprendre. Pourtant, elle lui parle de ce qu’il a lui-même vécu et qui, singulièrement se met à exister une seconde fois. Ainsi, comme un empereur chinois inconsolable qui après le décès de sa concubine favorite, trouva du réconfort en faisant apparaître dans l’obscurité sur un écran sa silhouette – ce serait l’origine de l’art du pi ying xi, ombres chinoises -, le narrateur, également inconsolable, fait revivre sa petite fille décédée à l’âge de cinq ans.


Un livre plein d’enseignements sur la Chine contemporaine et de réflexions sur la vie et la mort.

Philippe Forest est essayiste et romancier. 
 

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