Abdallah  Dima, Mauvaises herbes (Roman – 46.220)

 

En 1983 à Beyrouth, les bombardements terrorisent les enfants rassemblés dans la cour d’une école. Une fillette de six ans (la narratrice) ne pleure pas, son géant va arriver. Accrochée à sa main, elle sait qu’elle n’a rien à craindre. Dans ce quotidien toujours si provisoire – la famille doit si souvent déménager –, ce géant de père, poète et écrivain, essaie de donner le change, fait semblant de maîtriser la situation alors qu’il doute, désespère. Leurs connivences, leurs aspirations les unissent ainsi que l’amour des plantes, la rose, le jasmin  … et les adventices, ces mauvaises herbes qu’ils se garderont bien d’arracher à Beyrouth et elle, plus tard, à Paris où la famille aura émigré, mais sans le père.

 

Mauvaises herbes,  premier roman de Dima Abdallah, libanaise qui a quitté son pays pendant la guerre civile. Ce récit est partiellement autobiographique.