top of page

Nothomb Amélie, Premier sang (Roman – 46.424)

 

Cet hommage au père décédé inopinément pendant le premier confinement débute par la prise d’otages à Stanleyville par des rebelles en 1964. Patrick Nothomb est devant le peloton d’exécution. Face à la mort, il revit son enfance et le début dans sa carrière diplomatique qu’il nous raconte lui-même, à la première personne – il s’agissait, dira l’auteure dans une interview, de rendre vie à papa -. Fils unique, orphelin de père, il vivait à Bruxelles, dorloté par sa grand-mère maternelle et passait régulièrement ses vacances dans les Ardennes, au château du Pont d’Oye, chez son grand-père poète qui régnait sur ses enfants, il en eut treize de deux mariages : une horde de huns, des sauvages cultivés, pauvres et indisciplinés, troupe à laquelle Patrick adorait appartenir. Il termine par ses palabres avec le chef des rebelles à Stanleyville.

 

Dans ce 30e roman, peut-être le plus personnel, Amélie Nothomb cherche à ressusciter et à dire au revoir à ce père, très pudique, très modeste qui parlait facilement mais qui ne parlait jamais de ses sentiments.

Nothomb Amélie  sang.jpg
bottom of page